lundi 8 décembre 2008


Le Rwanda renait de ses cendres : « Réapprendre à vivre en une communauté unie »
Les années se sont écoulées après le génocide rwandais. Maintenant, il est tant pour la population de vivre en une communauté unie. Pour cela, les rescapés du génocide qui sont allés s’installer dans des pays voisins, comme le Zaïre et La Tanzanie, sont de retour au Rwanda, et ils doivent faire la paix afin que tous puissent mieux vivre.

Que ce soit les Hutus (revenant du Zaïre) ou les Tutsis (revenant de la Tanzanie), ils sont placés dans des « camps de solidarité de la jeunesse ».
Dans ces camps, les jeunes sont amenés à dialoguer ensemble pendant plusieurs semaines. Ils organisent des activités socio-culturelles, tout en travaillant ensemble pour reconstruire des maisons, planter des arbres et pleins d’autres choses.
Au début, plusieurs jeunes avaient peur, mais une fois embarqués dans l’expérience, cela a bien fonctionné. Les jeunes Hutus ont repris confiance en eux, afin de mieux se réintégrer dans une société ou les doutes réciproques peuvent se renforcer, si personne ne se porte volontaire d’agir.


De 1996-1997, 22000 jeunes sont passés dans 17camps dans toutes les régions. Le succès a tellement été élevé qu’on a adopté cette expérience aux adultes qui reviennent de l’exil au Congo/Zaïre avant d’être réintégré dans un emploi.
Le Rwanda compte une association nommée Nshuti. Elle a été créée par une Rwandaise appelée IRIN Mustafa .L’association compte des membres (Tutsis et Hutus) qui se réunissent une fois par semaine pour faire du sport, et pour travailler ensemble sur de petits projets de développement
IRIN nous fait comprendre qu’aujourd’hui, les Rwandais forment un seul peuple parce que dans le passé, le gouvernement a fait en sorte que les deux ethnies se détestent et s’entretuent. Par contre, il ya certains membres de son association qui sont perçu comme des victimes du génocide parce qu’ils parlent peu, et certains d’entre eux ont la mémoire affaiblit sur ce qui s’est passé en 1994.Certaines victimes du génocide comme Joséphine Uzayisengo pensent que pour arriver à vivre ensemble, il faut faire des mariages interethniques afin que les enfants que vous auriez n’appartiennent à aucune tribu.
Une survivante du Rwanda Consolee Katsenjerwa qui a perdu une bonne partie de sa famille explique que pardonner c’est faisable, mais oublier ce qui s’est passé c’est impossible. « Comment pouvons-nous oublier ce qui est arrivé à nos frères et sœurs pendant le génocide?»
Bref, les Rwandais devront mettre l’emphase sur la réunion de leur peuple afin d’affaiblir les douleurs du passé.

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